Dominateur malgré un temps faible avant et après la pause, le Paris Saint-Germain a logiquement écarté Nice (3-1), ce mercredi, lors du dernier quart de finale de la Coupe de France. Le club de la capitale retrouvera Rennes, dans trois semaines, pour une place en finale.
Une attaque-défense, ni plus ni moins. Désireux de se mettre rapidement à l’abri dans cette rencontre, les Parisiens asphyxiaient les Aiglons. Après une énorme opportunité de la tête pour Ramos, Mbappé libérait le Parc des Princes sur sa première opportunité à la suite d'un joli relais avec Fabian Ruiz (1-0, 14e). Le plan A qui tombait à l’eau, Nice... n’avait aucune alternative. Bloc bas, incapacité à déjouer le pressing adverse, le club azuréen rendait trop facilement le ballon et balbutiait son football.
Le break aurait pu être fait au milieu de la première période sans un raté de Ramos sur une galette de Zaïre-Emery ou encore sur un tir dévié de Mbappé qui percutait le poteau. Il arrivait finalement suite à une erreur monumentale de Bulka qui profitait à Fabian Ruiz, plein de sang-froid au moment de convertir le caviar de Dembélé (2-0, 33e). Une joie de courte durée puisqu’après un festival de Boga dans la défense francilienne, Laborde jetait un coup de froid en trouvant la faille d’une belle demi-volée (2-1, 37e).
Beaucoup moins bien après la réduction de l’écart au score, les Parisiens doutaient énormément et n’étaient pas loin de concéder l’égalisation sur une double énorme occasion de Lotomba. Une chaude alerte qui poussait les locaux à en faire plus. Jusqu’à la libération. Sur un centre de Vitinha prolongé par Dante, Beraldo rassurait son équipe en inscrivant son premier but avec le PSG d’une tête au second poteau (3-1, 60e).
Un match qui aurait pu être définitivement plié sans un arrêt de Bulka sur un coup franc de Lee détourné sur la barre. Le Polonais, nez cassé après avoir pris le genou de Rosario de plein fouet, mettait plusieurs minutes à retrouver ses esprits. Par la suite, peu de choses se passaient en dehors de deux arrêts du portier niçois dans le temps additionnel face à Barcola et Zaïre-Emery alors que Donnarumma gagnait son duel face à Moffi. Une qualification logique pour Paris.
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